Le Corbeau, une conversation avec le corbeau

Bonjour corbeau, c'est le lapin Put-On des hallucinations. C'est subjuguant l'échelle de stupiditée que peuvent atteindre certaines personnes avec un jeu, un banal jeu ! Remarquez, je trouve cela assez stimulant et puis au moins vous êtes payé pour quelque chose de vraiment intéressant, je me demande si c'est utile ? Ah je vois, c'est le bûchers des vanités ? n'est-ce pas Anatole ? Oh comme c'est terrible de penser une chose pareille à votre âge, ce doit être passionnant d'être à la télévision pour croiser ce personnage tous les matins, il est ici tous les matins, n'est ce pas et bien moi, je trouve cela particulièrement stimulant d'avoir à dire bonjour à notre ami Anatole dans l'enceinte même du télévision publique de surcroît. De surcroît Croa Croa. Ha, ha, ha, ha. Triste, je ne pense finalement pas que cela soit si drôle enfin au moins j'aurai appris quelque chose. Du français, du français hum, on y vient, enfin je veux dire en fait que cela me stimule de sortir de mon noir silence. Merci pour avoir sauvé mon document. Ce doit être la forme nouvelle de décolonisation spécial avec approbation du ministère ou bien de " monsieur colis à domicile..." Bon en fait mes promenades ne sont pas amusantes et l'on ramène beaucoup de chose inutile, en fait je les promène un peu. Ce sont des gens un peu encombrants mais on peut pas plaire à tout le monde. (soupir)

Vous êtes toujours là n'est ce pas, s'il vous plaît, ne me laisser pas seul, j'aime votre chaleur, cette candeur qui fait que vous êtes véritablement indispensable. Est-ce que toute la France en profite ? ou c'est juste réservé aux abonnés spéciaux. Voilà un drôle de commerce que je découvre, je dois l'avouer. Merci, pour tant d'attention. A qui le tour et pour combien de jour ? J'ai du temps et puis, comme je vous l'ai dit, je me sens à mon aise. Remarquez, la poésie des stades de football vous en connaissez un rayon, un ballon, c'est votre tasse de thé non ? Comment dirai-je ? Ecoutez ce n'es pas de moi, mais je vais vous faire part des recommandations de l'entraîneur du club de Trincan. Onze cons pour en calmer onze millions. C'est de la vraie poésie non ?

Je me parlais à moi même l'autre jour et je me disais que finalement vous sembliez prendre un certain plaisir à ce que je vienne vous rendre visite. Vous m'avez semblé un peu soulagé par ma présence, une sorte de bilan sur votre métier, les aboutissants, les pas de danse au quotidien, la formule presque comme une boite à musique, le ronron léger des parfums des secrétaires, le petit cri de notre ami le vitricide juste avant les publicités, le tamtam quotidien de cette formule qui dur, qui dur. On a la paix nulle part même quand on la vraiment perdu dans la mémoire d'un banal disque dur, qui dur, qui dur. Ca va de plus en plus vite, non ? Et ça ce déplace aussi très vite. Hein. Oh, je la modifirai peut être un peu la règle du jeu mais rien de grave, rien de très grave, rien qui n'aille dans un sens que je récuse. Rassurez-vous. Vous savez, vous pourriez penser que je suis vil et méchant, en fait je suis peu sociable, enfin disons que j'ai mes heures. Mais je ne vous en veux pas. Vous êtes comme ça. Une occasion comme cela il faut la prendre. Heu la saisir. A ujourd'hui lundi, vous ne me verrez pas car c'est mon jour de congé; je peux supporter la possibilité d'avoir un jour de repos non ? Ce que j'aime avec vous, c'est cet esprit professionnel. Un vrai esprit d'à propos. C'est un métier j'en conçois. Bon, à tout à l'heure...Oui, je suis de retour, non c'est vraiment un plaisir d'être parmi vous, c'est un peu égocentrique non ? Enfin, je me suis dis qu'il y avait peut-être de bonne raison de rester parmi vous. L'oreille au mur à l'affût des murmures de cette maison qui me semble assez confortable. J'ai comme l'impression qu'il va y avoir quelques changements dans ce cher paysage, j'ai perdu quelques choses comme une adresse ou un courrier électronique ou quelque chose comme cela. Si par hasard vous tombez dessus n'hésitez pas ! renvoyez moi à ces chers interlocuteurs. C'est un plaisir de communiquer avec eux pour qu'enfin, il puisse à loisir, si je puis dire, exprimer son " point de vue ". A moins qu'il ne disparaisse sans laissée d'adresse, ce serai dommage...Brave gens, le ver à la charogne, hé hé hé, je suis très fort pour les vers, c'est que j'aime beaucoup les vers, moi, rien ne vaut un bon petit vers pour vous remettre les idées à plomb le matin en vous levant. Moi qui ai vécu si longtemps dans la capitale, cher vieille ville, elle est au pigeon ce qu'est la fourmi à la fourmilière. Que c'est beau une ville comme notre belle capitale j'aime beaucoup ça, en fait j'aime les parisiens, j'adore les parisiens oh pas tous mais au moins toute la rive gauche. Mais j'ai peur que ce ne soit pas une de leur meilleur idée que de me rendre populaire comme ils le font. Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je crois que cela va être une véritable Bérézina. Bérézina célèbre catin à un œil, qui offrait ses fières services pour le plaisir de tous. Cher sobriquet que murmure les rues des grandes villes européennes et d'ailleurs sans doute. Un sobriquet si horrible à couper le souffle, enfin la respiration. J'ai du mal à l'exprimer ici. j'y reviendrai peut-être, comme d'autres je pense qu'elle finira mal. Héroïne de méfait les plus infâmes. Plus infâme qu'une tribu de squelette avec des faux. Héroïne des plus basses pensées, une sacrée raclure celle-là. Je ne la conseillerai à personne. Oui, il faut le dire, dites-leurs, dis-leurs. On me massacre les oreilles avec cette catin, cette raclure, cette souris déglinguée. Il faudrait quand même ce souvenir de la mémoire de Billy. Billy Vacances. Pour son souvenir il faut leurs dirent. Dites leurs, dis leur. Le zouave du pont de l'Alma doit sûrement s'en souvenir de celle là.

Bouffer par les vers, hum, ce doit être une mort délicieuse. Si toutefois la mort est délicieuse. Comme on appelle les pigeons pour le repas. Une boue, une boue extraordinaire, miraculeuse qui tombe à point nommé pour le plaisir de tous ha, ha, ha. Ces mouches qui semblent tourner autour, sale mouches. Avec leurs tracts et leurs sales idées, vous devez être pliez en quatre quand il viennent vous voir pour vous parlez du futur. Ils s'imaginent sans doute que vous devez êtres des porte-voix. Les crevures, il faut au moins être une centrale pour contenir autant de crevures et entretenir une puanteur horrible. Une centrale thermique ? Non. Une centrale atomique ? non, Une centrale d'étudiants ? peut-être...En toute chose il faut en considérer la fin


Pour Messieurs l'équipe Cyber
Rien, c'est encore trop
Congratulations, les pas Cyber du tout
Autoroute des médias
La procédure In Partibus
Le canari cancanier et les multiplications
Concours Miss Monde
Odeur de femme
Commandant Zéro où le vicomte Zéro
Télévision, dis-moi qui est la plus belle
Mais au bout du compte
Des femmes qui tombent
A toi l'honneur
une conversation avec le corbeau
Un goût plus loin
Elles ne se rendent pas comptes
Je descend de la colline...
Le chien dans le salon



Une vie de con, parmi les cons
Le mirage anarcho-libéral
Madame, mesdemoiselles, mesdames
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Acte V
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Prochaine diffusion, demain sept heures