Le sud de l'Italie entretient la polémique avec l'arrivée en masse de plusieurs milliers de migrants venant des côtes africaines par petits bateaux. Ainsi, attirée par l'opportunisme du simple mot "immigration", Marion Maréchal Le Pen, s'est dépéchée de s'offrir à tous les gentils faiscaux satellites hexagonaux afin d'être "en direct" sur toutes les lucarnes des gentilles chaumières de france.

Le problème n'est pas à sous-estimer, l'on assiste à un réel cas de conscience où l'europe constate avec intérêt, d'une part à une arrivée en masse de migrants et l'impossibilité pour l'Italie de les accepter tous sur son territoire. Hier, déjà l'europe de l'ouest et l'allemagne en particulier soulignaient que son territoire ne pouvait supporter l'affluence de nouveaux migrants. Pour autant, je me souviens que dans les années 2014/2016 avec un problème de démographie mettant en danger à termes son industrie, les descendants des Wisigoths avaient optés pour une ouverture relative de ses frontières. Mais alors que la règle et les accords entre les européens reposaient sur la répartition de ces populations de migrants, c'est l'europe que l'on ose remettre en cause et ce qui nous anime. L'angleterre n'en parlons même pas l'Eldorado et la panse de brebis farcie, n'existent plus depuis que le brexit est imposé sur Douvres.

La culture des "trentes glorieuses" cette période enchantée après la seconde guerre mondiale où l'on trouvait du travail en sonnant à la porte des usines est terminée. La formation professionnelle a changée, la technologie offre de nouvelles formes d'organisations et de production, l'environnement, l'énergie, tout évolue. Les pays de l'est de l'europe n'ont pas supporté le capitalisme tels qu'il a été vécu en occident. Après le communisme, la situation n'est plus comparable, d'où les points d'achoppements avec les anciens pays du rideau de fer sur les questions migratoires. Quand le productivisme français, allemand, italien voire anglais quand la question se posait en termes de main d'oeuvre, les réponses sur l'intégration et l'assimilation se posaient peu. Cette culture de l'évitement s'est imposée à nos dirigeants et indirectement à nous . Alors sachons trouver le point d'équilibre et pensons au 20, 30 années qui sont devant nous. En dehors de tous les oiseaux de mauvaise augurre qui tremblent face à ce problème. Je ne peux croire que l'europe des nations n'a pas vu le caractère grave de ce risque migratoire de masse depuis ces 10 dernières années et le tout c'est de l'aborder dans l'harmonie avec sagesse mais aussi la rigueur determinante et obligatoire.

Donc de cet incident et l'arrivée en masse sur les zodiacs de l'espoir, c'est un vrai débarquement qui affole et défoule la moindre Marion de circonstance qui déjà panique avec véhémence. Evidemment, c'est la porte à tous les coups tordus des trafiquants d'êtres humains et des passeurs d'une frontière à une autre, trouvant l'occasion d'empocher des sommes importantes sur le dos des autres et c'est intolérable. Evidemment, c'est grave, car quitter: sa famille; son pays; pour trouver et obtenir la misère de Paris ou atterir sur les collines du crack de la porte de bagnolet, l'on ne l'envisagerait pour personne de proche.

Evidement, après avoir vendu l'idée que les africains n'étaient pas assez rentrés dans l'histoire, l'on a presque oublié comment l'esclavage les rappelles à la notre. Mais aussi comment les chaînes de productions des usines et les trottoirs de Paris, participaient sans le vouloir, à notre histoire en commun. Sans oublier, également les soldats venant d'afrique du nord et de l'ouest qui ont laissés leurs vie en 1914 et en 1942, pour que la france reste libre, et ça sans les nazis; est-ce que ces derniers sont t-ils restées dans l'histoire ? Oui mais du mauvais côté, en tout cas, le plus affligeant. Par ailleurs, que ce soit l'italie, l'allemagne, la france, l'espagne, la belgique, l'angleterre, tous ces pays européens ont tous eu une histoire coloniale avec le sol africain.

Les migrants animent par leur présence sur les plages de Lampedusa, un débat qui fait polémique. D'ailleurs, Ursula Van der Leyen ne se trompe pas de combat, en se rendant sur place à Lampedusa aujourd'hui dimanche. Il ne peut être question de les renvoyer. Alors organisons-nous avec pour perspective, demain et après-demain puisque notre salut en dépend, c'est pourquoi, il faut savoir organiser nos outils de production, nos filières d'emplois et nos services et notre environement. Cependant, les migrants doivent respecter nos lois, faire ce que l'on leur demande et travailler dans le plus grand des respects de chacun avec la dignité qui s'impose pour tous; Il faut pour l'europe s'organiser, afin de mettre en place les instruments et la création des produits de demain, en s'efforcant qu'ils soient à forte valeur ajoutés et de bonne qualité. Collectivement, nous devons regarder le futur, pour que la prospérité soient partager équitablement dans le respect de tous. Chacun de nous à sa place avec nos devoirs pour l'avenir, ici comme là-bas. Imposons le donnant/donnant avec des bénéfices qui au final doivent rester positif. L'entente d'un continent vers l'autre, s'impose à nous, tout autre cas de figure n'est pas, ni raisonnable, ni valable et cette parenthèse, les russes et les chinois l'ont parfaitement intégrés. Une attitude de revanchard, détruisant tout espoir ne doit pas pourrir l'histoire de l'europe et de l'afrique et ce qu'ils ont en en commun, l'un et l'autre.