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 PROSE A PROBLEMEPREFACEVoici un opéra avec quelques références dans des domaines aussi divers que variés. C'est à prendre comme ça vient, ça ne mange pas de pain. A retenir, toutefois, la cohérente symbolique entre le moment où ils ont étés rédigés et l'actualité du moment en france comme à l'étranger car hors du contexte de l'instant, la véracité du propos est moins évidente. Toutefois, si le sujet est plus général la compréhension devient plus évidente
 
MAYENNE SUD
 Né dans le sud de la Mayenne,
 Un smic depuis cinq ans, c’est la moyenne.
 Cap en poche, mieux que mes parents,
 Je suis soudeur isolé, le plus souvent.
 Je n’attends rien de l’Europe
 Car les élections, sont en toc.
 Je ne vois pas pour qui j’irai voter
 Car tous les candidats me semblent éloignés.
 Marine vie à Paris dans le seizième,
 Elle paye l’ISF, aucun problème.
 Avec au choix ses habitations,
 Dans quatre endroits de la nation.
 Une intrépide habite à Nice à l’hôpital,
 Elle se fait soigner la zone cérébrale.
 C’est la rebelle du coin avec son drapeau,
 Qui l’a jouée Corrida avec des taureaux.
 On a retrouvé des armes dans leurs poches,
 Elles ne se transformeront pas en brioche.
 Boules de pétanques, boulons, acides et fumigènes,
 Ce n’est pas comme ça que l’on résout les problèmes.
 Forces de l’ordre,  CRS, militaires en action,
 Seront toujours-là pour l’occasion.
 En Irak en Syrie et à Nevers,
 Il faut parfois savoir faire la guerre.
 Mais quoiqu’il dise quoi qu’il fasse,
 Il y aura trois crétins pour se mettre en face.
 Quand ils tirent à boulet de canon, en niant tout,
 On reconnait bien-là l’opposition.
 
 
 
 ALESIA
 
 Le gouverneur donne ses ordres au centurion,
 Formation en tortue pour la légion,
 Glaive à la main, c’est selon.
 Si c’est la guerre à Lutècia,
 Il y aura de la perte chez les Gaulois.
 Alors soyez adulte pour cette fois,
 S’ils se retrouvent enchainés dans l’oppidum,
 C’est l’envoi direction le colisée de Rome.
 Vendu à la criée comme gladiateur,
 Ils n’ont plus qu’à s’entretuer à base de couleurs.
 Vercingétorix le borgne, est brave et,
 C’est une belle personne.
 On sait bien qu’il pense à tous les gens,
 Pour eux, il faudra des logements.
 
 
 
 TOP SERVICE
 
 Le prélat numéro 1 a pris son bâton de pèlerin
 Il habite place Saint Pierre dans un beau deux pièces avec salle de bain
 Une sacristie, des dépendances, un lit à baldaquin
 Sont les pénates discrètes de ce serviteur humain
 Son salut précaire et son bréviaire, son livre coincé dans sa main
 A la kermesse pas de bretelles s’il est tenté par ce chemin
 Cachez Marie, Pierre et les enfants du sacristin
 Quand l’oraison se fait chagrin d’être mortel, comme un chien
 Avec la question sempiternelle après, est-ce qu’ il n’y a rien
 Sauf le souvenir d’un argentin qui s’adapte au chemin
 Comme le suiveur d’un mérovingien qui serait divin
 Depuis longtemps il a renoncé aux nuits câlines
 Et même quand a sonné les mâtines, son membre n’est rien
 Puisqu’il aime les stades remplis contre les blasphèmes réussis
 Il préfère frapper les esprits en soutenant sa théorie
 Que si on avait injurié sa mère, il aurait sorti son fusil
 Pour tuer des sceptiques qui ne pensent pas, comme lui
 Œil pour œil, dent pour dent, ce n’est pas ce qu’on lui a apprit
 Je suppose qu’ils veulent encore chercher quelques brebis
 Quelques grenouilles pour prêcher le mardi
 
 
 
 FORCES SPECIALES
 
 La France entière rend hommage à ses enfants
 On ne les verra plus, ils sont tombés au champ
 
 Ce sont deux soldats morts sur le chemin
 Vaillants et courageux, ils n’avaient peur de rien
 
 Ils ont donnés leur vie au burkina faso
 Dans une opération de choc, de commando
 
 Ils marchaient à la dur, ne buvaient que de l’eau
 C’étaient eux, les forces spéciales de notre cher drapeau
 
 Le sens du devoir dans les rangs de l’armée
 Sont discipline et courage, pour toujours notre fierté
 
 Hommages et honneurs auront été rendus
 A ces militaires d’élites, à jamais disparus
 
 
 
 
 DANGER ZONE
 
 
 Il faut prévenir car il y a danger
 Dans notre communauté du continent entier
 Puisque l’Europe est divisée
 Pour un rien, on ne peut plus s’accorder
 
 Dans les rangs des extrémistes
 Ceux dans la démence alarmiste
 Avec leur parole de fanatique
 On ne peut que s’attendre à ce qu’ils nous abrutissent
 
 Et que diront-ils après le Brexit chez les anglais
 Je le vous le donne en mille, cher peuple français
 C’est assurément sortir de l’Union qui leur plait
 Et évidement avec un Frexit, se loger une lame dans la plaie
 
 Car, pensez-vous qu’en ordre dispersé
 Nous pouvons faire face à toutes les éventualités
 Industrie, diplomatie, recherche et sans oublier
 Notre sécurité, la première de nos volontés
 
 Alors, grâce aux normes en vigueur définies par Bruxelles
 Pour  la taille des boulons et le diamètre de la vaisselle
 Que ce soit avec notre génie numérique et nos logiciels
 Et sans oublier, l’intelligence artificielle
 
 
 
 
 CONCURRENCE DELOYALE
 
 
 Dans l'Europe des 27, évidement, c'est évident
 L'on est plus fort, commercialement
 Mais, quand il n'y a pas d'ambition
 En n'ayant aucune vision
 Pas d'espoir de voir un jour
 Le ciel s'éclaircir pour toujours
 
 Pourtant, dans ce joli jardin charmant
 Avec, trois mers et cinq montagnes et du vent
 Nous y faisons commerce, d'agriculture et d'élevage
 Et moyenne industries pour les adultes de tous les âges
 Concurrence déloyale qui gêne notre commerce
 Nous devons y mettre un terme, il faut que cela cesse
 
 A l'échelle de l'Europe, pour tous les pays, histoire en commun,
 Chemin un peu différent, selon certains
 Souvent un cloché, dans tous les villages du coin
 On y trouve aussi, parfois un minaret au loin
 Un temple, ailleurs se dresse
 Eux, ils l'ont construit dans l’allégresse
 
 
 
 
 SOUS YAPA 1990
 
 J’ai pilonné le livre aux éditions microsofk presse
 Du prix suyapa, avec le petit contrat,
 Du poste de graphiste, au temps réel d’ingénieur
 Qu’es-tu devenu grand auteur avec un air de conteur
 Qui parlait du multimédia en disant n’importe quoi
 Petit reptile sournois gagnant trois francs six sous
 Il faisait des coups de fric avec ses écrits
 Quand il ne codait pas dans sa buanderie
 
 
 
 TERMINAL-MACHINE
 
 Soldat professionnel aguerrie
 Fouinant à l’intérieur de la machine d’autrui
 Certains traquent la faille et code détruit
 Comme un vulgaire délit
 Je vous laisse le soin, de deviner comment vous serrez
 Bouillies, crue ou rôtie car bien sûr, ça ne fait que commencer
 Alors, je vous conseille de protéger vos données
 Car c’est cruel et bien structuré pour vous faire cracher le dernier zéro et le un de la facture show business de demain
 
 
 
 
 HOP HOP EUROPE
 
 Rien à changer dans la stratégie et ça va continuer
 Puisqu’il continue à vouloir tenir la scène en étant entouré
 
 Avec le poids des mots et les photos de choc
 Dans le match de Paris et la côte de Nacre
 
 Comme vous le savez, ça, on peut en discuter
 Sans difficulté, si au moins, vous avez dessoulés
 
 Il faut le dire à leur numéro un, pour les patriotes
 Qui sont, dans le clivage de la libre concurrence à l’époque
 
 Pourtant, il n’y a aucune prise de conscience à cette défaite
 Et, c’est vraiment cela qui vous embête
 
 C’est ainsi que l’on ne peut pas dire que ceux qui sont là,
 Le seront toujours et dans notre voix
 Ça déclenche l’optimisme, en faisant les choux gras
 
 
 
 
 IF
 
 I'm the man with no face
 And we have scan all the place
 My brother come in your country
 If you're play the tragedy
 If forever he will be lost
 Peoples will glib the cloud
 In all the country
 
 
 
 
 
 L'AUROCHS
 
 Après ton appartement explosant de façon bizarre
 C’est l’emménagement dans le fameux manoir
 Un jour, tu voulais faire courir un rouquin
 Sur ces images, tu jappais encore comme un chien
 Ailleurs, tu ânonnais devant la pucelle d’Orléans
 Tu lui disais « reviens », en étant pas content
 Souvenez-vous de celui qui a fait sa fortune
 Avec cet héritage et toute cette thune
 24 millions d’euros venant d’un fils d’industriel
 Ça fait un bon petit paquet comme salaire mensuel
 Tu décris cet épisode du fils et de sa mère
 Qui décèdent très vite et tu bats des paupières
 Voulais-tu t’absoudre d’un péché meurtrier
 T’es-tu senti enfin libéré
 De sciemment assumer et pour finir, avouer
 Comment un parti, sali par un crime
 En faisant assurément une triste victime
 Cela en dit long sur votre code de l’honneur
 Cette façon d’être qui mène droit à l’erreur
 Mais qu’elle est ce monde qui envoie à trépas
 Et comment osez-vous revenir dans le débat
 Alors que vous êtes acculé comme des rats
 Puisque les questions fusent à la radio
 Parce ce qu’il faut annoncer la nouvelle dans les micros
 L’auroch s’est éteint en voulant parader
 Il n’y a plus rien à faire, on peut l’enterrer
 
 
 
 
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