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MUSIQUE & SONS

SIMPLE MINDS

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pays d'origine: Royaume-Uni
Genre musical
New wave
rock alternatif
post-punk
synthpop art
rock
synthrock
pop rock


Depuis 1977
Labels: Virgin
Zoom Records
Chrysalis
Sanctuary
.

  • simple minds (les simples d'esprit)
Les "Simple Minds" les simples d'esprit au complet

Composition du groupe

  • Jim Kerr
  • Charlie Burchill
  • Cherisse Osei
  • Sarah Brown
  • Gordy Goudie
  • Berenice Scott
Simple Minds est un groupe de new wave et rock alternatif britannique, originaire de Glasgow (Écosse). Sa popularité internationale culmine du milieu des années 1980 jusqu'au début des années 1990 et reste notable de nos jours, avec plus de 60 millions d'albums vendus depuis les années 1970. Les membres qui lui sont indissociables, le chanteur Jim Kerr et le guitariste Charlie Burchill, fondateurs, sont toujours présents à ce jour. Parmi les anciens membres, on retrouve le bassiste Derek Forbes, le batteur Brian McGee et le claviériste Michael MacNeil.

Le groupe est connu du grand public pour sa participation à la bande originale du film Breakfast Club avec le tube Don't You (Forget About Me) en 1985, classé notamment no 1 au Billboard Hot 100 aux États-Unis. Parmi ses autres grands succès se trouvent Promised You a Miracle (1982), Alive and Kicking (1985), Mandela Day (1989) et Belfast Child (1989).

Discographie

  • 1979 : Life in a Day
  • 1979 : Real to Real Cacophony
  • 1980 : Empires and Dance
  • 1981 : Sons and Fascination
  • 1981 : Sister Feelings Call
  • 1982 : New Gold Dream
  • 1983 : Sparkle in the Rain
  • 1985 : Once Upon a Time
  • 1989 : Street Fighting Years
  • 1991 : Real Life
  • 1995 : Good News from the Next World
  • 1998 : Néapolis
  • 1999 : Our Secrets Are the Same
  • 2001 : Neon Lights (album de reprises)
  • 2002 : Cry
  • 2004 : Our Secrets Are the Same
  • 2005 : Black and White 050505
  • 2009 : Graffiti Soul
  • 2014 : Big Music
  • 2016 : Acoustic
  • 2018 : Walk Between Worlds
  • 2022 : Direction of the Heart

  • simple minds (les simples d'esprit)
Les "Simple Minds"

Histoire

Débuts (1977–1981)
Simple Minds, qui tient son nom de la chanson de David Bowie The Jean Genie (« He's so simple minded he can't drive his module »), se forme à Glasgow en pleine mouvance punk sous le nom initial de Johnny and the Self-Abusers (un seul 45 tours, en 1977). Dès son premier single, Life in a Day et son premier album au titre similaire (tous deux sortis en 1979), le groupe connaît un certain écho au Royaume-Uni (le single entre dans le top 75 et l'album atteint la 30e place).

Après un deuxième album plus expérimental toujours sous influence Bowie (Real to Real Cacophony, sorti également en 1979), la musique new-wave de Simple Minds devient plus froide et plus expérimentale (Empires and Dance en 1980), puis de plus en plus dansante : Sons and Fascination et Sister Feelings Call, sortis tous deux simultanément en 1981, puis réédités en un seul CD quelques années plus tard, mais sans quelques titres ; cela sera cependant corrigé en 2002, avec la sortie de l'intégralité des titres.

Les titres The American, Sweat in Bullet et Love Song (classés au top 50 britannique) leur offrent un début de notoriété au Royaume-Uni et en Europe, mais ils rencontrent surtout le succès en Océanie, notamment en Nouvelle-Zélande où le groupe devient rapidement célèbre.

L'année 1981 voit le départ de Brian McGee qui est remplacé par Kenny Hyslop.
  • L'un des albums des simple minds
En 1981 sort l'album des Simple Minds "Sons and Fascination"

Dix ans de succès (1982–1992)

Puis les Simple Minds connaissent véritablement le succès international et atteignent leur maturité avec l'album New Gold Dream qui sort en 1982 (classé no 3 au Royaume-Uni) ; album qui leur permet d'obtenir la reconnaissance du public européen tout en intéressant de plus en plus le marché américain (où ce disque rentre dans le Top 75), accompagnée de ses premiers vrais tubes (comme Promised You a Miracle, Top 20 au Royaume-Uni et en Océanie). Ce succès est confirmé deux ans plus tard avec l'album Sparkle in the Rain (no 1 au Royaume-Uni), plus orienté rock, avec son titre Waterfront (no 1 en Nouvelle-Zélande par exemple). Mel Gaynor se joint à la formation et devient le batteur principal de toute l'histoire du groupe.

En 1985 et 1986, le succès de Simple Minds atteint son apogée avec les hits mondiaux Don't You... (BO de The Breakfast Club) et Alive and Kicking, qui est le premier extrait de leur album Once Upon a Time qui paraît fin 1985. Ce dernier reste à ce jour leur plus gros succès (no 1 au Royaume-Uni et no 10 aux États-Unis notamment), faisant de Jim Kerr et de ses acolytes un « groupe à stades », apparaissant régulièrement en couverture des revues musicales spécialisées. En termes de popularité au niveau international, Simple Minds est à cette époque l'un des plus grands groupes pop/rock anglophones avec Duran Duran, Tears for Fears, Dire Straits, Level 42 et Eurythmics. À la sortie de Don't You (Forget about Me), le bassiste d'origine Derek Forbes est remplacé par John Giblin.

Fort de ce succès, le groupe entame une tournée mondiale qui le mène aux quatre coins de la planète. Le concert donné au Zénith de Paris en août 1986 est immortalisé par le premier album live officiel de Simple Minds, Live in the City of Light, qui sort en 1987 (il se classe no 1 au Royaume-Uni).

Durant cette période, et à l'instar de U2, le groupe se distingue aussi par son engagement humanitaire, voire politique. Il participe notamment au Live Aid en 1985, puis compose deux titres phares (qui deviendront des tubes) évoquant cet engagement, Mandela Day et Belfast Child. Mandela Day dénonce la situation polémique de l'Apartheid en Afrique du Sud (écrit spécialement pour le Concert hommage des 70 ans de Nelson Mandela en 1988). Belfast Child décrit les tensions communautaires en Irlande. Ces deux morceaux se retrouvent sur le nouvel album studio du groupe, Street Fighting Years, qui paraît au printemps 1989 et connaît un grand succès notamment en Europe (no 1 au Royaume-Uni, en Allemagne... et au top 5 dans de nombreux pays) et en Océanie. Cependant, ce disque ne reçoit pas un aussi bon accueil aux États-Unis, de la part des critiques comme du public.

L'étape de création de cet album est fructueuse entre les trois membres originaux : John Giblin pose aussi sa patte sur Let It All Come Down. Cependant, certaines tensions apparaissent pendant les répétitions entre Trevor Horn, l'un des producteurs, et Gaynor et Giblin, ceci expliquant pourquoi ces derniers n'ont pas participé à l'album dans son intégralité. Le groupe recrute alors Manu Katché à la batterie, et la basse est jouée sur certains morceaux par Stephen Lipson, l'autre producteur. Gaynor réintègre malgré tout le groupe pour la tournée, contrairement à Giblin qui se joint au groupe d'Alan Parsons. Après la tournée, le claviériste Michael MacNeil et Brian Findlay, le manager depuis les débuts, quittent la formation, ce qui affecte sérieusement le groupe.
  • L'un des albums des simple minds
L'album "New gold dream" datant de 1982

En 1991 paraît l'album Real Life. Kerr et Burchill, désormais seuls membres de la formation initiale, sont maintenant accompagnés de Mel Gaynor et du nouveau bassiste Malcom Foster, qui s'est joint au groupe lors de la tournée précédente ; ils optent alors pour un son plus commercial que celui du disque précédent, tout en conservant une note engagée. Malgré de bonnes ventes notamment sur le sol européen (no 2 au Royaume-Uni et au top 10 dans plusieurs pays) et les tubes Let There Be Love et See the Lights (à ce jour, dernier top 40 du groupe aux États-Unis), cet album se révèle finalement moins marquant que ses prédécesseurs ; signant alors la fin du phénomène Simple Minds.

Fin 1992 sort la compilation Glittering Prize 81/92 (no 1 durant trois semaines au Royaume-Uni8, et bien classée en Europe et en Océanie9). Elle comprend les grands succès de la formation, dont l'incontournable Don't You (Forget about Me) qui n'était jusqu'alors présent - dans sa version studio - sur aucun album du groupe. Malgré le succès de cette compilation qui regroupe des hits appartenant au passé glorieux du groupe (effet de nostalgie), Simple Minds connaît alors une désaffection du public et de la critique.

Aux États-Unis, Glittering Prize 81/92 n'est pas éditée sous le même format qu'en Europe : la version américaine ne contient que douze titres s'étendant notamment sur la période des grands succès rencontrés sur le territoire américain (entre 1985 et 1991). On y trouve également les titres Stand by Love et Up On the Catwalk, tous deux absents de l'édition européenne. Cette compilation passe cependant inaperçue et ne se classe pas dans le Billboard 200, ce qui peut s'expliquer par la piètre performance dans ce même classement des deux albums studio précédents.

Mel Gaynor quitte le groupe peu après (pour quelques années) afin de se consacrer à des projets en solo ; Jim Kerr et Charlie Burchill sont les deux derniers membres de la formation originale.

  • L'un des albums des simple minds
L'album "Once Upon a Time" de 1985

Aux États-Unis, Glittering Prize 81/92 n'est pas éditée sous le même format qu'en Europe : la version américaine ne contient que douze titres s'étendant notamment sur la période des grands succès rencontrés sur le territoire américain (entre 1985 et 1991). On y trouve également les titres Stand by Love et Up On the Catwalk, tous deux absents de l'édition européenne. Cette compilation passe cependant inaperçue et ne se classe pas dans le Billboard 200, ce qui peut s'expliquer par la piètre performance dans ce même classement des deux albums studio précédents.
  • BL'un des albums des simple minds
L'album: Life in the day de 1979

Mel Gaynor quitte le groupe peu après (pour quelques années) afin de se consacrer à des projets en solo ; Jim Kerr et Charlie Burchill sont les deux derniers membres de la formation originale.

  • L'un des albums des simple minds
La compilation "Celebrate" des Simple Minds

Déclin progressif (1993–2004)

Une période de moindre succès survient alors ; le groupe - devenu le duo Kerr et Burchill, avec l'apport de nouveaux musiciens - rencontre encore un certain écho en 1995 avec l'album Good News from the Next World (no 2 au Royaume-Uni et bien classé en Europe et en Océanie) et son premier single extrait She's a River, qui fait même une apparition dans le Billboard américain (l'album y rencontre cependant peu de succès).

  • BL'un des albums des simple minds
L'album: datant de 2009 : "Graffiti Soul"

La formation écossaise s'oriente ensuite vers une musique plus intimiste et revient à un son plus expérimental, avec l'album Néapolis sorti en 1998, qui ne rencontre cependant pas le succès escompté. À noter avec cet album les retours du bassiste d'origine Derek Forbes et de Mel Gaynor. Ces derniers quittent à nouveau la formation après la tournée pour collaborer à d'autres projets.
  • BL'un des albums des simple minds
L'album: Street Fighting Years edité en 1989

Les autres albums, Our Secrets are the Same (projet avorté de 1999 qui ne paraîtra qu'en 2004), Neon Lights (2001) et Cry (2002), ne rencontrent que peu ou pas de succès. L'ambitieux Cry, à la production soignée, est soutenu par une tournée qui passe par le continent américain et qui voit le retour définitif de Mel Gaynor redonner au groupe un certain dynamisme. À la fin 2001, Virgin Records édite une nouvelle compilation qui couvre la période 1979-1998. Ce double CD ne connaît cependant qu'un succès limité (no 34 au Royaume-Uni).
  • BL'un des albums des simple minds
L'album: "accoustic" de 2016

La fin des années 1990 et le début des années 2000 sont donc plus difficiles pour Simple Minds, qui peine à renouveler sa créativité. Les dissensions au sein de la formation ont amené le départ de membres importants et de leur manager Brian Findlay, présent depuis les débuts. Le groupe fait aussi face à des problèmes juridiques, financiers et promotionnels avec ses labels (Virgin, Chrysalis et Eagle). Simple Minds leur reproche un manque de promotion des albums et des tournées, ce qui entraîne une baisse des ventes et la désaffection du public.
  • L'un des albums des simple minds
Les Simple Minds

Simple Minds "Alive and Kicking"

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