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Picto Il en est là, pour ça Picto

L'EMPREINTE DU FORMEL

La verdurette

J'ai donné mon passeport au guichet et après un bref coup d'oeil et l'enregistrement des bagages, pierre et moi, nous nous sommes dirigés vers le terminal qui menait au boeing, direction San Fransisco. J'ai vécu le décollage, sans anicroche, perturbation, ni apréhension, juste, le casque du walkman sur les oreilles avec le tube du moment dans la discothèque de Pierre, le Tern's Boulevard. Il s'agissait de "Moon over marines" des Dead Kennedys, le fameux groupe punk de Jello Biaffra de la californie du nord, originaire de la ville de SF. C'était Alain, qui lui avait ramené de Londres, avant qu'il ne meure brutalement, le même jour que Charly Dingo, le joueur de Jazz. L'avion va atterrir à trois heures du matin. Le temps de récupérer nos baggages et de s'engouffrer dans un taxi, le chauffeur, sentant la bonne affaire, devant ces jeunes hommes ne connaissant pas les lieux, nous propose un forfait et veut absolument nous faire visiter la ville et ses coins chauds, peut-être imagine t-il que nous sommes en particulier venus, pour les bars LGBT ou XYZ, mais qui n'ont pas ce dénominatif, pour preuve, nous sommes en 1986. Malgré, le fait que la ville possède la réputation d'être très libre concernant ses moeurs, en tous cas, très structuré pour cette ville du nord de la californie avec une hiéarchisation des gens très particulière, qui va jusqu'à la dictature libérale politique au sein du parti démocrate et très inspirè du passé avec la thèse du "Wokisme". Après avoir fait comprendre au chauffeur de taxi que les clubs gays ne sont pas, ni notre objectif, ni une destination finale, l'ont se dirige vers Berkeley dans la banlieue de SF. Arrivé en plein nuit devant la maison des Hollander, la mère de Ben, nous accueille et nous propose de nous installer dans une des chambres à l'étage. Cela peut sembler, incongru d'apparaitre ainsi en pleine nuit chez les gens, mais j'avais déjà préparé le terrain.


Le terrain

Quelques mois auparavant à Paris, Ben et quatre de ses accolytes américains étaient venus des Etats-Unis vivrent à Paris. La mère de Ben, pratiquant pour son compte de l'immobillier dans les grandes villes de la planète, possédait, parmi d'autres, un appartement, près de l'avenue Malakoff dans le seizième arrondissement de la capitale. Au septième étages, se trouvait une chambre de bonne qui n'était pas occupée et ainsi, les anglosaxons y séjournaient, pour pas cher, mais entassés à cinq dans cet environnement spartiate et poussièreux.

Le projet

Le 7 janvier 2015, je fais parvenir à l'élysée, alors que le président de la république est françois hollande, un projet qui me tient, très à coeur; une sorte de réseau social, un peu fermé, en tous les cas, très sécurisé. J'obtiens une réponse, courtoise et quelques contacts qui peuvent m'aider dans ma démarche. Mais, ça devient ingérable, donc j'abandonne, sous la pression administrative, peut être parce qu'aussi, je n'ai pas épousé la bonne ni son mari et surtout, parce que la france est en pleine période très désagérable pour le pays et l'europe, mais, je sais que j'inspire. Beaucoup, plus tard, Le 12 avril 2022, date à laquelle, mom père décède, là, vraiment pas de quoi en faire une montagne et je propose à Vivemendi Universe, à peu près la même chose, mais eux, ils ne me répondent pas, juste avec une sorte d'indifférence, comme un non-lieu, peut-être parce qu'aussi, je n'ai pas épousé Jésus. Mais attention, cette société est si pauvre qu'ils n'ont pas, ni le téléphone, ni internet, ni un timbre pour vous répondre, pour vous dire "niet, nein, nada" ou "bravo mais..". Quelles incapables. à moins que le ministère des postes et télécommuncations fasse du tri sélectif dans le courrier avec un souci de bon climat environnemental ou une sorte d'écologie sonore.

Les ennuis

Dans tout cela, avec ce monde fait d'ordinateur et de programme malveillant, les cadeaux, c'est toujours et encore le père noël qui continu de vous les donner et il faut mieux compter sur moi, sinon cela devient vite, embêtant pour les tours infernales et l'administration avec tous ces virus qui traînent, ici et là. Dans les téléphones, dans les tablettes, dans les ordinateurs et même, votre brosse à dents, l'on en dépend et cela est maintenant ancien en europe et ailleurs et tout est dans la faille.

Je sens que je vais piquer ma crise

Amaigris et ne parlant qu'à voix basse, le sort de Denise n'est pas, franchement enviable. Sur son lit de l'hôpital Garmottan, les médecins qui l'avait opéré la veille, pour un cancer fulgurant, avaient pour objectif, le retrait de plusieurs de ses tumeurs au cou et à la gorge. Les médecins avaient fait le maximum mais l'on peu sentir l'atmosphère lourde alors que ses jours sont comptés et Denise le sait et si elle ne le sait pas, elle s'en doute comme par instinct comme, s'il s'agit d'un animal blessé. Terminé, les promenades en vélo derrière, moi. Terminé, les deux cents à l'heure à moto, avec elle, en passagère. Désormais, je ne lui fais plus prendre de risques inconsidérés car maintenant tout cela reste juste, un souvenir pour toutes les conneries que nous avons faites ensemble. Ses silences dans un esprit où rien, où peu de choses ne se déroulait ou qui ne veulent rien dire; ses questions un peu étranges; comme, si elle se prenait pour Mata-Hari, la fameuse actrice et espionne pendant la première guerre mondiale et ce, pour un peu plus d'argent dans la soupe pour obtenir quelques renseignements. Non, Denise, ne me faisait pas pitié; néanmoins, je comprenais à quelle point, j'avais été, parfois, désagréable, retord, abrupt avec cette nana. Elle était là, devant moi, à me parler d'hier, juste avant que l'on ne l'enterre avec une toute petite voix de châton. Elle voulait rester digne et fier, cette fille mais peu à peu, je l'a sentais glisser vers un au-delà, quelques parts pour le dernier rendez-vous du grand final, le dernier tour de piste. Je veux la garder comme ce qu'elle était, avec ses désordres, plein la tête. Ses trous de mémoires ou ses abscences. Là, elle en souffrait, je le voyais, bien. Les joues creuses, le regard enfoncé dans les orbites, c'était un peu spaciale cette situation dans la chambre blanche de l'hôpital. Oui spaciale, oui, c'était spécial et à côté d'elle sur une table de nuit, se trouvait une petite enceinte connectée que je lui avait apporté dans presque un dernier geste et qui diffusait "Gangsters" des Spécials, une formation musicale venant de Coventry au Royaume-Uni. C'était un excellent groupe que j'appréciais beaucoup et que j'avais suivis. Par charité, Denise avait toujours sa nouveauté quand nous étions ensemble. Là, elle marmonne en soupirant avec dextérité et je lui ai dit, d'un ton bref, en entendant le morceau de musique. "L'on va écouter, ça, maintenant" et j'augmentais le volume pour que la chanson résonne toute entière dans la pièce.

Projection

Je ne vois pas ce que pouvait avoir l'état français de protéger des vieilles histoires avec des sérieux secrets qu'il ne faut surtout pas divulguer. J'estime qu'il doit y avoir, une réserve et de s'en faire un devoir même pour ne pas essayer de les divulguer. Diriger est un exercice, aussi bien personnel qu'économique, que ce soit dans une famille ou un pays. Dans ma dernière interview que ce soit au niveau formel aussi bien qu'informel, je n'avais rien à cacher. Peut-être parce que j'habite ce pays et qu'il est impossible de l''expliquer ou sinon cela repose sur un problème qui relève de la santé mentale car tristement, je peux devenir aussi drôle dans une complète autodérision avec une visibilité que je peux avoir pour les 15, 20 ans qui arrive et cela peut devenir de l'anticipation parfois mais aussi de la science-fiction car c'est dans ces deux registres où gigotent la plupart des pays develloppés dans une schizophrènie de l'avenir ou du futur.


A ce jour d'un court séjour

J'étais, encore une fois à l'hôpital pour voir Denise alors qu'était passé une autre chanson, elle veut me dire encore quelque chose; allait t-elle enfin me dire de vive voix, mes quatres vérités ? Ce qu'elle m'a toujours promis. Dans cette situation peu agréable pour elle, éventuellement, je peux l'entendre, mais si vous voulez, je n'imagine pas en quoi, cela aurait pu provoquer une amélioration de son état physique et mental actuel. Pourtant, si ça peut la libérer ou justifier quelques-une de ses erreurs, comme par exemple sa conduite pour ne citer que celle-là pour l'instant, je suis près encore une fois, à lui faire cette faveur, par bonté. Mais, elle ne dit rien parce qu'elle avait mal, donc, j'ai quitté la pièce et j'ai croisé ce qui devait être un médecin de garde et je lui ai posé quelques questions sur le temps de survie qu'il doit rester à Denise Fauchart.


Winston et André

Winston et André s'était connus dans leur jeunesse au même orphelinat de Auteuil; plutôt solitaire l'un et l'autre, c'est peut être cela qui les avaient rapprochés. Mais également pour une raison encore plus affreuse, leurs parents à l'un comme à l'autre avaient été capturés, torturés et tués par la milice française le 12 avril 1942, après un coup de filet sur le site de Meunièvre, un vaste terrain contrôlé par la résistance et qui à Vichy provoquait des terribles colères amers à chacun de leurs exploits.

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Hans

En 1917, Hans Hurlup vient d'avoir 25 ans et son devoir de soldat repose sur la logistique et la mécanique dans un tout nouveau secteur de la Lutwaffe: l'aviation. Son travail consiste a faire en sorte que l'essence arrive bien dans les tri-plans et que les avions soient toujours opérationnel sur la base aérienne. C'est aussi un pilote, mais des ayant eu des problèmes de vision, les généraux ont trouvés de part sa spécialité dans la vie civile, de lui attribuer ce poste à forte responsabilité. La vie est tranquille sur la base et il redoutait d'avoir à être sur le front, devant des "dur à cuire" ces canadiens sur les lignes de combats à 15 kilomètres de là.

A suivre…

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