Une vie de con, parmi les cons

Il faut être très con pour écrire des choses pareilles. Mais comme j'ai du temps à consacré à ma connerie. Il faut bien se faire une raison.Et bien il y a des jours où vraiment c'est difficile, difficile ce n'est peut-être pas le bon mot, parlons plutôt de désespoir, oui c'est désespérant, enfin c'est quelque chose comme un soupir, une façon d'appréhender les choses de manière pesante, ce n'est pas baisser les bras, mais plutôt une réflexion comme "A quoi bon". Je cherche à surestimer les êtres humains, mais très franchement, un regard par dessus mon épaule me fait vraiment penser "A quoi bon" J'imagine bien que c'est la résultante d'un long parcours solitaire, bien qu'heureusement je ne suis jamais seul avec moi-même. Il faut tout de même avouer que personne ne s'est pressé au portillon pour me faire changer d'avis. Vous savez à force de côtoyer des abrutis je me demande si on ne devient pas un peu abrutis également, je dis cela, mis à part, la sphère familiale qui elle révèle et répond à d'autres soucis. Non, on ne peut pas dire que je sois en extase devant le genre humain, il suffit pour s'en apercevoir de faire le geste le plus simple qu'il soit : la mise en fonctionnement d'une télévision. C'est déplorable, il n'y aucun mot pour décrire l'ampleur de toute cette misère qui afflue par cette lucarne sur le monde. Les plus cyniques pourrons toujours vous dirent qu'il n'y qu'à tourner le bouton si l'on trouve à redire. Je ne suis pas de cette avis, c'est définitivement donner raison à des cyniques. Et c'est l'occasion pour eux d'exercer leur odieuse ménagerie qui n'est que dégradation nuisible à la liberté d'esprit de ses congénères contemporains. Ma vie dans un buisson de fantômes, une phrase qui a tout son sens, j'ai d'ailleurs la très forte impression qu'elle sonnera toute ma vie durant, comme un leitmotiv lancinant et quotidien. Que faire ? tuez tous les cons de la terre ? J'ai peur que la tâche soit trop importante, remarquer si au moins on imposait ce genre d'examen à l'ensemble on n'imagine fort bien que les élèves fassent au moins un effort. Cela leur donnerai une raison d'exister, de se pencher sur leur connerie. Vous savez, c'est un exercice sur lequel je travaille tous les jours, puisque je me l'impose, pourquoi serait-ce aussi difficile pour les autres. Il y une chose pourtant d'assez étrange, un bref retour en arrière pour constater la conneries des cons, bon et puis quoi. Projetons-nous en avant et bien je crois que sera la même chose, vu d'ici. Je ne sais pas très bien ce qu'il y a après la danse avec les cons. Oh, on change de danse, mais ce doit être approximativement la même chose. Quand bien même ce serai différent, il y aura de toute façon quelqu'un pour vous dire que vous avez agit comme un con à l'instant d'auparavant. Et de forte raison que lui aussi ce fait une raison sur la connerie du plus grand nombre, vous y compris. Dans une perspective irrationnelle, a) on est parmi les cons, b) on est le con qui confirme tous les cons. C'est un peu nihiliste comme point de vue, mais c'est comme ça. Et je n'ai personnellement jamais rencontré où trouvé quelqu'un qui serait une preuve tangible du contraire. Vous connaissez le contraire de la raison ? C'est très simple, le contraire de la raison c'est l'objection par principe et ceci c'est une vérité pour tous et pour chacun. Le système qui nous guette c'est l'uniformisation. Surtout ne pas se faire remarquer, évidemment réagir ainsi c'est s'exposer à tous les dangers. Et puis à quoi bon vouloir transformer la connerie pour sauver les cons ? C'est difficile d'avoir ce genre d'ambition et je crois pas que cela serve vraiment à quelque chose. Doit-on se résigner ? Pour ma part, et jusqu'à preuve du contraire, oui. Il faut se résigner et laisser les cons dans leur connerie. Je change d'avis assez vite, c'est vrai. Mais puisque je n'ai rien d'autre de mieux à faire donc, avec mes moyens, je m'oppose aux cons. C'est u ne cause perdu d'avance c'est certain. (pfff, soupir) Une existence absurde entouré de con. Si au moins, j'avais un peu de volonté pour m'occuper des cons, mais non, je ne fais pas des affaires avec la charité et puis je peux l'avouer il n'y a que ma connerie qui m'intéresse. Si au moins la connerie des autres me faisait rire, mais non, ici il n'y a personne et dans mon existence absurde de personne seul et con il n'y a aucun con pour partager des conneries. Je reviens sans doute de loin, je n'ai encore pas eu droit à l'HP, mais je suppose que cela commence comme cela. Une vie absurde, entouré de cons, et puis un jour pour faire un peu de changement, on s'énerve après une passante ou quelque chose comme cela. Pour finir, on attend le fonctionnaire infirmier pour la piqûre mensuel qui en plus des vingt kilos que cela vous fera prendre lui donnera une bonne conscience de con normal, tandis que vous croupissez dans un lit à écouter le silence qui passe de vos plus belles années. Je ne rappelle pas que c'est ce que je voulais faire étant plus petit. Une bien étrange vocation. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que c'est entièrement de ma faute, si aujourd'hui je me sens comme un con parmi les cons. Comprenez, que lorsque je regarde la télévision tout n'est pas forcement minable et de toute évidence, si je suis là, c'est encore qu'il reste un îlot de bon sens chez vous, enfin pour la majeur partie de cette équipe de télévision. Mais pour les cons, évidemment, est-ce que cela saute aux yeux ? Et bien non, enfin c'est un peu difficile de répondre, les autres chaînes cherchent pourtant un peu à vous ressembler parfois, il faut dire qu'ils s'y prennent très mal. Enfin ça crève l'écran, alors vraiment c'est encore plus con. Un jour c'est certain, je vais quitté le monde terrestre et bien croyez-moi ou pas, je me demande si je ne serai pas tout autant entouré par les cons, c'est peut être ceci ce qu'ils appellent l'enfer. L'enfer des cons tristes et le paradis ? Bah le paradis c'est le paradis des cons joyeux hum, hum je vais essayé d'attendre un peu avant de m'y précipiter, disons que je vais purger ma vie de con ici, en attendant d'aller rejoindre les cons là-bas.