La télévision ce n'est pas de la télé

Si vous avez en partie lu l'essentiel de mes textes et si, comme moi vous aimez la télévision, je tiens à faire remarquez certain éléments essentiels qui m'apparaissent comme important sur canal.

Bon passons sur le fait que canal soit pour des raisons historiques une télévision de gauche de droite où du milieu, laissons les considérations politiques au second plan. Disons pour résumer, qu'à sa création la chaîne est dirigée par un homme proche de François Mitterrand, André Rousselet et qu'en quatre vingt quinze il cède sa place à l'un de ces "bras droit" Pierre Lescure. On sait que cette solution a été privilégié par Rousselet qui ne voulait pas d'un président venue de l'extérieur de l'entreprise. A partir de cette date, sur la grille de programme, rien n'a été véritablement changé, disons, que la stratégie en matière de programmes reste quasiment la même.

Soulignons le statut particulier de cette chaîne, payante à certaines heures, diffusé en clair, en moyenne trois heures par jours. Dans le fonctionnement, absolument rien à voir avec les cinq autres chaînes privées et publiques de type hertzien. Maintenant, regardons les programmes en tant que tel, du cinéma, émission par ci, par là, documentaires, du football avec un quasi monopole pendant de longues années, du sports, pas de politique, pas de variété en dehors de ce qui est diffusé en clair, pas de série longues et une fois par mois du porno. En fait, c'est le cinéma et le sport qui reste, si je puis dire, le fer de lance attractifs qui détermine l'acte de souscription de l'abonné. La formule est simple, sport et cinéma, en dehors de ça, rien ne permet de penser que c'est suffisant pour gagner des abonnés. Ce à quoi, le slogan nous dira "La télé pas comme les autres" Effectivement, une télé à cent quatre vingt quatre francs par mois, de toute façon à ce prix là, c'est une télé qui ne peut être pas comme les autres. C'est tellement vraie que les "autres" ils font eux de la télévision et n'ont pas de la télé.

Le cinéma sur canal c'est simple, une part importante de film américains et des fonds pour soi-disant aider le cinéma français, voir le cinéma européen. En fait les aides au cinéma français, c'est surtout pour comblé la grille et avoir un quotas suffisant en respectant les lois en matière d'audiovisuelle. Ce qui plaît, c'est le cinéma américain en règle générale d'action. Les aides sont donnés en grande partie à beaucoup de jeunes réalisateurs disposant d'un petit budget, pour un petit film et qu'ils vont diffuser plusieurs fois sur la chaîne. Petit film, petite diffusion, petite satisfaction pour l'équipe de ce voir un jour en haut de l'affiche. C'est un système qui permet de faire que chez canal, on dit aimez et aidez le cinéma français, à la différence c'est que l'on ne prend jamais de risque. Avec les aides et les fonds cela permet de travailler sur un volume important de film qui privilégient la quantité sur la qualité. Sur ce constat, c'est un problème de moyen, de volonté, ils préfèrent cinq petits films intimistes et chiant français pour décrire des difficultés sociales sur un terrain où l'on est sur de ne pas perdre de l'argent plutôt qu'un film ambitieux et risqué. C'est leur pari industriel. Pour la diffusion en salle, c'est surtout avec UGC qu'ils travaillent, évidement lorsqu'ils produisent un film, la promotion c'est sur npa que cela ce passent, évidement pour les autres, ils ont pour habitude de descendre en flammes ce qui ne sera pas diffusé chez eux. Un exemple, Astérix, produit par la Gaumont, est un film ambitieux. J'ai pu constater comment, ils ont agit pour faire mauvaise presse à ce film. Des films de cette envergure, en tant que spectacle, ils n'en n'ont jamais produits car ils ont peur et ils préfèrent caresser dans le sens du poil des professions précaires et aléatoires.

Dans la réalité, les plus jeunes téléspectateurs et téléspectatrices se retrouvent à plusieurs pour regardez les films chez les uns ou chez les autres qui dispose du fameux décodeur, la salle de cinéma du quartier, c'est le salon chez les parents. Les mêmes dirigeant qui dénonçaient le système cinématographique au milieu des années quatre-vingt sont toujours en place sur canal. Ils ne font rien pour améliorer la situation du cinéma français, ce sont des technocrates du petit et grand écran, avec des quotas et zéro de prise de risque.


Peut-être
Vous avez loupé votre rendez-vous
Les sanglots longs des violons sonotones
Les chiens feraient tout pour Frolic
Fais-moi visiter la lune
La vanille par les Réunionnais
La liste de Roux-Combaluzier
Vous n'avez pas vu arriver les canettes ?
Vous le savez, comme moi, il y a encore pire
Ils sont encore loin du faisons toujours mieux
Laisse-les tomber
On a su que ce n'était pas vrai
Dans chaque feuille, elle a rajouté des fibres
Merci Marianne pour ce petit tour dans le nord
Ils sont libre
Le maître des postes suit le monde
Allez, va s'y mon Loulou
Les pouvoirs publics qui vont définir des minimas
On va rentrer la feuille de lettre
Dans le camion, nous sommes son voisin
Le contrat de confiance
Connecté à l'ordinateur du feuilleton
C'est tout ce que avez à dire
Quant un petit consomateur regarde sa facture
On est encore en république
Fouillez le baraquement, c'est l'émotion
C'est un scandale
Je suis désolé, je préfère la douceur
C'est un honneur pour moi
Le mien, il a déja un an et il ne dit rien
C'est aussi ça la fin de cette émission
Daffy ! tu vas passer à la télévision
Tout ça, sera sous la même enseigne
Je ne pourrai pas revenir sur ce que j'ai écris
A part maire de Paris, je ne vois pas
Chacun a le droit d'avoir ses opinions
Bien joué, c'est le cancer de l'Amérique
Moi, j'y crois et chez les filles carton plein
Il y a le crypté et la version en clair
Ce sont des pièces au dossier du testament
C'est un gros événement le samedi quatre
C'est l'idéal pour leur défense naturelle
Je n'ai aucune justification à apporter



La télévision ce n'est pas de la télé
C'est ça ce qu'il y a de grave
Toutes les deux, vous deux, vous êtes sûr ?
Vous préparez un livre ?
Je pense qu'il est tête de con
C'est un agent double
L'amour ce n'est pas un stimulant pour vous ?
Cela fera un dollar quatre-vingt neuf, monsieur
Plus de loup solitaire, it's for the dog
Je tacherai de m'en souvenir
A mon grand désespoir pour renouer les contacts
Je ne sais pas ce que c'est être vieux
Je ne suis pas un junkie
J'attends un plateau télé
Traité comme le dernier rat de laboratoire
Ce qui nous ramène au fond du problème
Tu connais l'effet cheval de Troie
C'est une image d'une grande piétée
Ce n’est pas méchant c’est vulgaire
Je me suis montré trop curieux avec la boite
Tiens donc, investigator !
Le divorce cela a du bon
Sans autorisation préalable
Pour une histoire bien affûtée
Aussi sur l’ensemble du film
Monsieur est producteur de vidéogramme
J’ai demandé de quoi écrire
Je reçois ma revue de presse chez moi
Si petit, qu’il en devient invisible
Allez s’y, Jazzman
C’est la fille déçue et triste
J’ai tout fait pour y croire
Appelez vite notre partenaire santé
Napoléon et sa lingère
C’est ça ou la prison
Plus du bruitage que de la musique
Tendre et charnel dans deux mots d’amour
Le principe de la transversale
C’est un mariage bidon
Sixième au niveau de la compette
Nous avons contacté le FBI
Le plus beau des Zorros
Une sorte de Bovarisme actuel


Prochaine diffusion, demain sept heures